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Code : ERIFL
Synonymes : Erigeron sumatrensis Retz., Erigeron floribundus (Kunth) Sch.Bip.
Noms communs : Mille-feuille, Camomille-sauvage, Fausse-camomille, Herbe-bougie, Zamal-marron
Description
Biologie
Ecologie et répartition
Nuisibilité
Botanique
Remarques
Le Mille-feuille est une herbe dressée, poilue et plus ou moins ramifiée. La tige est dressée, hérissée de poils blanchâtres raides.
Les feuilles sont étroites, en forme de fer de lance. Elles sont disposées alternativement le long de la tige. Le bord des feuilles est irrégulièrement denté. Le limbe est couvert de poils sur les deux faces, surtout au niveau des nervures.
Les fleurs sont réunies en petites têtes sphériques, blanchâtres et très serrées. Les têtes sont disposées en petites inflorescences lâches à la base des feuilles jusqu'au sommet de la plante, formant une grande inflorescence pyramidale.
Le fruit est petit, hérissé à son sommet de nombreuses soies blanchâtres.
Le Mille-feuille est une espèce annuelle. Elle se multiplie uniquement par graines.
L'espèce est exigeante en lumière et en chaleur. Elle préfère les endroits très éclairés, les sols souvent secs, pierreux, graveleux, sableux, limono-sableux, à tendance acide ou neutre. Elle est commune à La Réunion, surtout dans les Hauts de l'île.
C'est une mauvaise herbe installée dans les champs de canne à sucre. Elle concerne aussi les cultures maraîchères.
La plantule
Cotylédons : Minuscules, de 2 à 3 mm de long et 1,5 à 2 mm de large, glabres, rapidement caduques. Limbe arrondi, courtement pétiolé (1 mm).
Premières feuilles : Alternes, simples, entières, disposées en rosette, nettement pétiolées. Limbe d'abord arrondi, puis ovale-elliptique. Le sommet est muni d'un apicule foliacé. Les feuilles suivantes sont d'abord elliptiques-dentées, puis lancéolées-dentées, presque lobées, s'atténuant en un pétiole foliacé. Limbe couvert de poils blancs denses, longs ou courts, dents ou lobes se prolongeant par un apicule. Teinte vert-grisâtre.
L'adulte
Aspect : Plante vert-grisâtre, à port dressé. Haute jusqu'à 2 m.
Racine : Pivot.
Tige : Cylindrique, légèrement côtelée, pleine, robuste, dressée, parfois ramifiée dès la base. Pubescente et très feuillée.
Feuilles : Simples, sessiles, alternes et pubescentes sur les deux faces, surtout sur les nervures. Les feuilles de la base sont larges, généralement lancéolées-lobées, plus rarement lancéolées-dentées. longues de 3 à 14 cm et larges de 0,4 à 2,5 cm. Feuilles du milieu étroites, lancéolées peu ou pas dentées. Feuilles du sommet sub-linéaires, atténuées aux deux extrémités. Base du limbe en coin aigu, atténué en pétiole. Sommet en coin aigu, apiculé. Marge dentée à lobée-dentée. Dents et lobes apiculés.
Inflorescence : Longue panicule terminale, pyramidale composée de petits capitules ovoïdes longs de 5 à 8 mm et larges de 4 mm, densément pubescents, de couleur crème. Involucre de bractées lancéolées, pubescentes. Fleurs externes femelles, tubulées, filiformes. Fleurs centrales bisexuées, tubulées, corolle à 5 dents.
Fruit : Akène ellipsoïde, long de 1,2 à 1,5 mm, éparsement pubescent, présentant 4 côtes. Pappus formé de nombreuses soies blanchâtres à brun-pâle, longues de 4 à 5 mm.
Conyza sumatrensis se différencie de Conyza canadensis par ses capitules ovoïdes larges tandis que ceux de C. canadensis sont cylindriques, étroits et de couleur blanche. C. canadensis ne dépasse pas 1,5 m de haut.
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